mardi 14 décembre 2010

AVIS DE RECHERCHE

Nous recherchons nos camarades de classes                      Joseph TRUPIANO et sa sœur Elvire qui habitaient dans la rue Gambetta, merci de nous aider dans nos recherches.
Nous recherchons également Christiane GRECK 
(prénom incertain)

Habits neufs pour la basilique d'Alger rouverte en grande pompe

Habits neufs pour la basilique d'Alger rouverte en grande pompe
ALGER — Avec ses pierres redevenues blanches et son dôme étincelant dominant les hauteurs d'Alger, la basilique Notre-Dame d'Afrique a été rouverte lundi sous le signe de "l'entente" entre cultures par de hauts représentants algériens et français tout juste venus pour la cérémonie.
Michel Vauzelle et Jean-Noël Guérini, respectivement présidents du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) et du conseil général des Bouches-du-Rhône, ainsi que le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin (UMP) accompagnés d'une importante délégation sont arrivés en avion spécial pour la cérémonie.
L'archevêque d'Alger, le Jordanien Mgr Ghaleb Bader, a souligné que la basilique catholique, érigée dans les années 1850 par les colons français, était un symbole de l'Algérie mais surtout "un symbole des rencontres entre les personnes", lors d'un sermon devant plusieurs centaines d'invités.
Il faut que Notre-Dame d'Afrique reste un "symbole d'entente et de rencontre", a insisté Mgr Bader auprès du corps diplomatique et des dignitaires algériens, dont le ministre des Affaires religieuses et du Waqf, Bouabdallah Ghlamallah, les dirigeants de la wilaya (département) d'Alger et le patron du Front de Libération National (FLN, au pouvoir) Abdelaziz Belkhadem, représentant du président Abdelaziz Bouteflika.
"Notre Dame d'Afrique priez pour nous et pour les Musulmans", peut-on lire sur la paroi intérieure de la coupole, près de laquelle s'étalent peintures naïves de scènes de saints, prières en français, arabe et amazigh, langue des Kabyles algériens, et vitraux multicolores tout juste renforcés.
Dans une déclaration en marge de la cérémonie, M. Belkhadem a souligné que Notre Dame d'Afrique permettait de renforcer le dialogue entre les religions, cultures et civilisations.
"En Algérie, a-t-il aussi affirmé, il n'y a aucune forme de restriction dans la pratique religieuse, ni aucune distinction entre les musulmans et les chrétiens".
Le wali (préfet) d'Alger Mohammed Kebir Addou a fait l'éloge de la collaboration franco-algérienne pour restaurer la basilique. "Cela donne l'opportunité de resserrer les liens d'amitié avec la région de Marseille", a-t-il souligné, un clin d'oeil à Jean-Claude Gaudin, habitué d'Alger.
Tant Notre-Dame d'Afrique que son "miroir", Notre-Dame de la Garde, de l'autre côté de la Méditerranée à Marseille, ont été restaurées par les mêmes équipes.
L'architecte en chef, Xavier David, a expliqué les travaux de consolidation de l'édifice, à la fois de réparation, de restauration et d'insertion innovante de matériau de protection para-sismique.
"Cela n'a pas été facile au début", a reconnu Christian Pons, le chef de l'entreprise Girard chargée de l'exécution des travaux avec la partie algérienne, dont de jeunes professionnels ont été formés par les Compagnons du Devoir.
Notre-Dame d'Afrique a souffert d'abandon, surtout durant la décennie du terrorisme, et a subi une onde de choc grave du séisme de 2003 à Boumerdès (50 km à l'est d'Alger), qui a menacé d'effondrement ses deux tourelles.
La basilique a maintenant retrouvé son panache pour un coût de 5,1 millions d'euros. L'UE en a versé un million, Marseille 1.08 M, l'Etat algérien et l'Etat français un demi-million chacun, le PACA 360.000 euros et des donateurs privés 35%.
Ces équipes sont désormais chargées de restaurer la basilique de Saint-Augustin à Annaba (600 km à l'est d'Alger), érigée en 1909.
Interrogé sur le nombre de catholiques en Algérie, Mgr Bader les a estimés à "quelques milliers", essentiellement des expatriés, tout en expliquant que Notre-Dame d'Afrique accueillait quelque 100.000 visiteurs par an, dont des musulmans qui vénèrent aussi Marie.


vendredi 3 décembre 2010

DATE DU PROCHAIN RASSEMBLEMENT RETENEZ BIEN LA DATE

Nous vous informons que le prochain rassemblement organisé par l'association les enfants de Thagaste aura lieu le samedi 9 et le dimanche 10 avril 2011, le lieu exact n'est pas encore connu à ce jour, mais deux villes ont retenues notre attention, la première, Château Thierry, l'autre  Provins.
Les dates et lieux vous serons communiqué dès janvier, retenez bien cette date et soyez nombreux à répondre à cette invitation.

Pourquoi faire un rassemblement dans cette région?
Nous avons remarqué que certains de nos compatriotes Souk-Ahrassiens ont de plus en plus de difficultés à se déplacer et faire de trop longs trajets et bien que la majorité de nos concitoyens résident plutôt au sud qu'au nord de la Loire, nous avons pensé qu'il était de notre devoir de penser à tous ceux qui se trouvent dans la région Parisienne, la Picardie, l'Alsace, la Lorraine, les Vosges, la Normandie, le nord et les régions du centre comme la Bourgogne, l'Ile de France, la franche comté, les pays de la Loire etc.
A l'image des gens du nord qui n'hésitent pas à traverser la France pour le plus grand plaisir de participer à nos journées de retrouvailles dans le sud, nous espérons que ceux du sud cette fois ci sauront faire de même pour retrouver, leurs compatriotes du Nord

dimanche 28 novembre 2010

Résultat du sondage sur le rassemblement en Picardie

Résultat du sondage  pour le rassemblement en Picardie
Votant: 95
Oui: 88
Non:  7

Confiant de ce résultat, nous pouvons d'ors et déjà tout mettre en œuvre pour organiser ce rassemblement qui parait être le souhait d'une très large majorité des personnes qui se sont prononcées.
Nous ne manquerons pas de vous informer le plus tôt possible sur la date de cet évènement tant attendu par nos concitoyens.
Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont participé à ce sondage.

samedi 13 novembre 2010

Commandez les deux DVD "Ballade dans les rues de Souk-Ahras oct 2010" (au prix de 30€ seulement les deux DVD port compris)

C'est avec grand soin que notre ami le docteur Badri LOUDJANI a filmé "Ballade dans les rues de Souk-Ahras" pour notre association "les enfants de Thagaste" Nous l'en remercions vivement.
48 ans après notre départ de la ville natale, nous redécouvrons avec joie tous ces lieux qui ont bercés notre enfance.
A bord de son véhicule automobile, équipé d'une caméra, notre ami Badri  a sillonné la ville de long en large, il nous emmène dans nos quartiers, en  passant tout prêt de nos anciennes maisons, de nos rues, de nos commerces, etc.
Du faubourg St Charles jusqu'au frais Vallon, en passant par la rue Victor Hugo, la rue de Tébessa ou du général Lewall, de la rue Jean Jaurès à la rue Gaston Thomson, en passant par la rue Anatole France, nous découvrons avec beaucoup de plaisir et d'émotion, le groupe scolaire, le square, la Mairie, le Théâtre, la salle des fêtes, le marché, la place Thagaste et l'hôtel d'Orient etc.
Ce DVD malgré la distance nous fait revivre un passé encore très présent dans nos cœurs, nous n'avons pas oublié notre chère ville natale, nous ne l'oublierons jamais, et même si elle n'est plus ce qu'elle a été autrefois, elle restera pour nous tous le petit Paris d'autre fois cher à nos aïeux.
La ville comme vous la verrez a beaucoup changée, Souk-Ahras comme d'ailleurs toutes les villes d'Algérie est en perpétuelle évolution sur le plan urbanisme, c'est un vaste chantier où les constructions poussent comme des champignons.
Souk-Ahras compte désormais 150.000 habitants, c'est une préfecture qui compte 36 communes      ( Sous préfectures) pour un total de 350.000 habitants, son université a une capacité de plus de 8000 étudiants, la préfecture compte plus de 40 collèges et une dizaine de lycées, chaque quartier possède sa crèche, son école maternelle et primaire, une place importante est laissée aux sports deux terrains de foot ball dont un engazonné avec une piste d'athlétique , à la culture et l'éducation, la ville s'industrialise, de plus en plus d'investisseurs s'implantent à Souk-Ahras, un quatrième barrage pour l'alimentation en eau potable est à l'étude.
En ce qui concerne les anciennes maisons, vous constaterez que quelques bâtisses ont disparues, ou ont été transformées, seul le rez-de-chaussée résiste encore, les toitures traditionnelles en tuiles laissent petit à petit la place à des terrasses qui serviront à bâtir des appartements sur plusieurs niveaux.
En plus de la visite de la ville, il vous ai proposé, une heure de projection dans le cimetière européen de Souk-Ahras.
Dans les allées de ce petit coin de repos éternel, nous découvrons tombes et caveaux, retrouvons tous les noms de ceux qui reposent à l'ombre des cyprès centenaires.
A travers ces noms c'est toute l'histoire de la ville qui défile devant nos yeux.
Les deux DVD se composent de 5 chapitres "Ballade dans les rues de Souk-Ahras" et trois chapitres
sur le Cimetière de Souk-Ahras
Vous souhaitez acquérir les deux DVD "Ballade dans les rues de Souk-Ahras" rien de plus simple, commandez les dès aujourd'hui, et dans quelques jours vous les recevrez par colis suivi à votre adresse. Commandez:

jeudi 28 octobre 2010

Ballade dans les rues de Souk-Ahras suite et fin

Vos commentaires sur les deux DVD "Ballade dans les rues de Souk-Ahras" et le cimetière

Je viens de faire un long voyage , plein de nostalgie, mais sans tristesse! quelle émotion de revoir la place de l'église : tout semble bien vieilli, mais c'est  toujours debout : tout est transformé: le cinéma, le café maure au-dessus duquel habitait ma grand mère, les demeures en  face de chez moi , mais ma maison est là: je donnerais cher pour y entrer à nouveau, faire le tour des pièces , fermer un instant les yeux et entendre les voix des  êtres chers qui l'ont habitée.... en un mot retrouver mes quinze ans......
 Que dire de ces bâtisses poussées partout: même le tournant de la mort a changé de physionomie!
ce qui m'a le plus émue est la visite du cimetière: rien n'a changé: j'avais l'impression de me retrouver 50 ans en arrière, : les tombes ont vieilli bien sûr, mais les couronnes de perles sont là, certaines encore fraiches dans leur couleur, les croix sont intactes et les noms bien lisibles encore; j'ai été impressionnée par la grandeur des caveaux:: faut dire que ces familles comptaient de nombreux membres! et puis, lire tous ces noms familiers : je me suis souvenu de ma grand mère qui racontait les histoires de famille des uns et des autres , et puis, je me suis dit en voyant les dates (souvent de 1800 et quelques), qu'à partir de ces tombes nous pouvions reconstituer toute  l'histoire de Souk-Ahras et de ses  premiers habitants. 
 Que de souvenirs , bons et mauvais cachent ces tombes: que de vies, de rires, de pleurs, de joies et de drames ont ils connus ceux qui reposent là? qu'a été leur vie? s'ils pouvaient nous raconter...........Mais nous ne saurons jamais, n'est ce pas? alors libre à nous d'imaginer ou de rêver...........
ce pèlerinage, car s'en est un , est un beau cadeau: en empruntant ces allées , sous les cyprès géants , et dans ce silence quasi religieux qu'a su conserver le docteur Loudjani,  j'ai senti encore combien j'appartenais à  ce coin béni entre tous.........
pour ces regards sur le passé , je vous  remercie et n'oubliez surtout pas de féliciter et de remercier le Dr LOUDJANI pour la patience et l'attention avec lesquelles il a pris le temps de filmer tout ça!


Colette


Jai bien reçu les 2 DVD. Quelle réussite, c'est comme si on y était. Il m'a semblé avoir quitté SA hier. J'ai tout reconnu, le temps n'a rien effacé : la bijouterie de mon père, l'appartement de mes grands-parents Bonici, la maison de mon arrière grand-père Charles Laborie. La rue qui portait son nom m'a paru très longue ! (sur ce point ma mémoire me fait un peu défaut)
La séquence du cimetière, dans son silence, m'a profondément ému. C'est vrai toute l'histoire des Souk-Ahrassiens est inscrite sur ces pierres tombales. J'ai découvert qu'il y avait une chapelle Bonici, je l'ignorais.
Hormis le centre "historique" que notre cité natale a changé ! La petite ville s'est transformée en métropole !
Un grand merci au Docteur Loudjani pour ce travail de mémoire.
Bien à toi et bon week-end
Gérard Poli


Ce médecin a fait un reportage parfait .Pour la patience à parcourir les rues  de cette "grande " ville il a du passer beaucoup de temps pour satisfaire tous ces orphelins que nous sommes .Tout est décrit avec précision ,moi qui ne suis pas retournée sur les lieux de mon enfance ,je me suis sentie transportée dans chaque rue .Le Souk Ahras nouveau est présenté de façon habile ,je reconnais les faubourgs agrandis l'extension de la ville comme si on y était.La visite du cimetière avec le détail de chaque tombeau ,m'a fait revivre la visite que nous faisions à nos chers disparus .C'est vraiment un hommage à tous les souk ahrassiens ,cet homme doit avoir un lien d'amitié important envers nous ,pour tant de délicatesse dans son récit ,la ville est mise à l'honneur ,j'en ai même oublié que je n'y retournerai pas ,car j'y suis retournée en visionnant ces DVD.
Merci pour tout ce que l'équipe fait dans l'ombre ,nous ,nous avons le bénéfice de tous vos efforts ,pour tous un grand merci .Amicalement    Edwige


Comme beaucoup de nos compatriotes, je partage vos sentiments pour notre pays natal, que nous ne pouvons oublier, j'apprécie votre initiative, d'avoir créé cette association, qui permet à beaucoup de Souk-Ahrassiens de retourner en Algérie, et à ceux qui comme moi, ne peuvent se déplacer, de retrouver à travers ces films les lieux de notre enfance.
Vous pouvez vous honorer d' apporter beaucoup de bonheur à tous ces déracinés que nous sommes, et je ne peux que vous encourager à continuer dans la mesure du possible.
Mme Airola Rosette née Mallia .







lundi 25 octobre 2010

dimanche 24 octobre 2010

Voyage 2011

L'association a fait appel à l'agence de voyage ZAMA TRAVEL de Souk-Ahras pour le séjour 2011 au pays natal qui se déroulera  dans la première quinzaine du mois de juin.
Les principales villes visitées seront ANNABA, SOUK-AHRAS, SETIF, GUELMA. CONSTANTINE( autres villes suivant les demandes spécifiques)
Si vous êtes intéressé par ce séjour, contactez vite l'association en cliquant ICI
Le programme établi peut être modifié en fonction des demandes.

mardi 19 octobre 2010

PHOTOS DE CLASSES FILLES 1948 PAR GRACIENNE TROJA


PHOTOS DE CLASSES FILLES PAR THERESE FORT


Vous reconnaissez une ou plusieurs filles qui figurent sur ces photos, merci de nous communiquer le ou les noms en cliquant ici

vendredi 15 octobre 2010

jeudi 14 octobre 2010

Ils sont venus, ils sont presque tous là les Souk-Ahrassiens








De toute la France, ils sont venus, de Lille à Menton de Nice à Perpignan, de Lyon à Vannes, de Paris à Toulouse de Nimes à Bordeaux etc!!!
Ils ont répondus présent, heureux de pouvoir retrouver, copains, amis, famille, les Souk-Ahrassiens sont venus nombreux dans cette belle région des Landes et malgré le temps peu clément, c'est dans une ambiance euphorique et festive que ce sont déroulés ces deux jours.
Des retrouvailles très attendues pour certains, des rencontres inattendues pour d'autres, des joies, des larmes, des rires, des éclats de voix, tout y était et même  notre accent si caractéristique après tout ce temps a fini par reprendre le dessus.
Plus d'une centaine de personnes ont partagé avec grand bonheur à ces deux jours organisés de mains de maître par une équipe très motivée, sérieuse, entreprenante dont les membres se sont encore surpassés pour que la fête soit réussie et que l'ambiance soit à la hauteur des attentes.
Parmi les Souk-Ahrassiens, nous avons eu la joie de recevoir le premier adjoint au Maire de Souk-Ahras, le docteur Badri LOUDJANI, fils de Rachid LOUDJANI, ancien cheminot au dépôt de Souk-Ahras qui a fait le déplacement rien que pour assister à notre rassemblement.
Une première rencontre à eu lieu avec nos amis du groupe Thagaste avec qui nous avons partagé le désir d'organiser une journée commune dès l'année prochaine à une date et un lieu à définir ensemble. L'assemblée générale annuelle s'est déroulée dans la bonne humeur et dans un esprit de transparence et chaque participant a pu donner son avis sur les points évoqués à l'ordre du jour.
Un commentaire plus large sera fait ulterieurement avec encore plus de photos et de détails sur ces deux jours mémorables.
Vous pouvez réagir en laissant vos commentaires, ils seront très appréciés par l'ensemble de nos lecteurs.

mardi 31 août 2010

Information concernant l'ASSOCIATION: LES ENFANTS DE THAGASTE

Pour contacter l'Association LES ENFANTS DE THAGASTE: Adresse:  lieu dit les Jeannins 86420 PRINCAY tél: 05-17-46-90-15 Mobile: 06-50-53-86-60 Adresse électronique: enfants.thagaste@neuf.fr
Un site web est également à la disposition des internautes: http://www.thagaste.com

vendredi 27 août 2010

"SAINTE MONIQUE et son fils Augustin"


Un peu d'histoire:
Née en Afrique du Nord (ALGERIE) dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur Saint Augustin Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque Saint Ambroise. C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.
Son fils Augustin
Né à Thagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, Sainte Monique.
Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan.
Converti, baptisé par Saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique.
Ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430.

A propos de st.augustin, un de nos lecteurs adhérent âgé de 92 ans, nous rappelle la petite histoire suivante "il se disait à Souk-Ahras,qu'il y avait eu un vieux curé,qui d'autorité,ajoutait sur les registres de baptême,au moment de la venue d'un nouveau né,les prénoms d'Augustin pour les garçons et Monique pour les filles en hommage aux deux Saints de la ville.

jeudi 26 août 2010

Très beau texte de notre ami Jean Marc GEORGEL qui nous parle de son pays et sa ville natale


Mon cher pays inexistant,

Mon cher pays inexistant, coincé entre le plus grand désert du monde et la mer la plus belle, la plus cruelle aussi, tu as accueilli les colonisations (mais les dictionnaires de l’Histoire n’aiment guère le pluriel pour ce vocable) de phéniciens et de romains et puis de berbères et d’arabes et de turcs et de français et, pour le moment, il semble que l’Histoire ait marqué un temps d’arrêt dans la mesure où le pétrole n’est pas vraiment ce que l’on espérait et que le gaz n’a d’intérêt que secondaire. Quel rapport peuvent bien avoir avec l’amour, demandes-tu, ô mon pays, toutes ces considérations de politique économique ? Quel rapport, en vérité... ! Il faudrait changer de sujet, mais à 1ui importe-t-il encore, après tant d’années, de « ma » route de Bône (qu’ « eux » appellent, aujourd’hui, « Annaba » et, franchement, à ces deux noms, je préférais Hippone, éprouvant tout au fond de moi-même comme une étrange excitation lorsque mon grand-père, à haute voix, la définissait « la cité de Saint-Augustin ! » et qu’une ville pût appartenir à un saint ne pouvait que signifier, à mes yeux, qu’il s’agissait d’une « ville sainte » et je comprenais alors pourquoi, lorsque nous nous rendions, par les beaux jours, après avoir parcouru en train les quatre-vingt-dix kilomètres de ravins, de viaducs et de plaines à blé et à vignobles – mais les vrais historiens, toujours eux, savent bien, de nos jours, que l’Algérie ne fut jamais qu’une vaste étendue de sable ocre et de cailloux – et puis quand nous montions tout en haut, par les degrés de pierre, jusqu’au porche de la basilique, je comprenais alors pourquoi le ciel et la mer, au loin, participaient de cette idée de Dieu que le pépé cultivait dans son âme en fredonnant par accès toujours le même petit passage d’un oratorio de Haendel et, là où le regard rencontrait la flèche d’un minaret qui se découpait sur l’eau trop bleue, on pouvait l’imaginer, ce Bon Dieu, devenu plus proche à cause de l’altitude, en grande et sereine conversation avec Allah et, tous Deux, confiants en une prochaine, une imminente sagesse de l’espèce humaine) de la route de Bône, disais-je, qui se faufilait entre le genêts et les prairies parcourues de ruisselets et tachetées de champignons roses, ces mêmes champignons qui, certains soirs, parfumaient l’omelette du dîner ? À qui parler encore de la neige haute jusqu’aux cuisses qui nous accueillit sur la planète, de décembre à mars, parents et frère et sœur...et du soleil qui faisait saigner du nez arabes, djerbiens, mozabites, kabyles et chaouïas (mais, pour les gense du Nord, nous étions tous « arabes ») et juifs (sémites ou non) et maltais et chrétiens et musulmans et siciliens tant il est vrai que race et terre et identité ne signifiaient plus grand’chose et que l’on s’appelait Fontana et Migliaccio et Soler et Perez et Dupont et Ritzenthaller et Calleja et Camilleri (oui, comme celui des romans policiers !), tous au champ de courses désaffecté, par « quarante à l’ombre », à traquer jusqu’à l’épuisement un ballon dégonflé ? À qui donc irais-je plus raconter des histoires de mérous sur la braise et des cabrioles sur un tas de fumier jusque dans la fosse au purin, des cantilènes de l’école coranique qui se mêlaient, sur la route de Tunis, aux effluves de la boulangerie Puglisi où l’on nous envoyait, chaque matin de vacances, acheter pour soixante-quinze francs (anciens) de « flûtes » et de fougasse ? Qui donc se rappelle encore, à part moi, ce vieux barbier fasciste repenti pour raison de survie, dans le « salon » duquel nous allions nous faire tondre, deux fois la saison, « pour le faire travailler un peu », prêchait mon grand-père (toujours lui, « vécu » et mort où il naquit) et admirer les encadrements en noir et blanc de Fausto Coppi, bien en vue, en plein effort, en pleine souffrance, et un autre de Bartali qui pédalait, souriant (mais c’était peut-être, pour lui aussi, un rictus de fatigue) ; il y avait bien d’autres coiffeurs, en ville, mais à nous – je l’ai compris plus tard, bien tard, ô mon pays : nous, nous allions chez lui, chez le « père François », parce qu’il faisait partie des vaincus – à nous, les petits, on voulait enseigner que tout le monde a le droit de se nourrir, et c’est ainsi que j’ai appris, à l’occasion d’une tonte bi-saisonnière, qu’on ne doit jamais manquer de respect aux perdants et nous l’avons bien compris, nous autres, quelques années plus tard, lorsqu’il nous a fallu passer la mer pour toujours et par force ? Vois-tu, mon cher pays inexistant, ces petites histoires mûries, vécues, jouées dans tes rues, sur tes routes, dans tes recoins, elles ne sont pas tout à fait oubliées...pas encore. Aujourd’hui, elles n’intéressent pratiquement plus personne, mais quelque vivant des « nôtres » se souvient encore des longues marches de pierre blanche bordées de cyprès, que nous gravissions en novembre, souvent à grandes enjambées folles, nous autres, les petits, parce que les morts préfèrent –nous n’avions pas de doute - le spectacle de la vie au soi-disant « respect », et puis l’on demeurait immobiles un instant, pour faire plaisir aux grands et pour graver dans l’âme, avec la complicité du vent glacial, des caractères vernis de noir lesquels, bizarrement, répétaient un nom de famille tout à fait identique au nôtre. Il est trop tard, désormais, pour tenter de se rapprocher d’un marbre délavé renfermant les restes de ceux qui enfantèrent nos géniteurs et n’eurent jamais la joie de nous voir grandir et jamais rien ne surent de leurs petits-enfants déracinés par l’Histoire. Ô, mon pays inexistant, qui pourra-t-on jamais convaincre, aujourd’hui, en vérité, qu’aucune des prières de ce temps-là, sur la tombe des ancêtres, même la plus brève, la plus distraite, la plus vague, la plus puérile, aucune n’est perdue tout à fait ? Je ne sais si tu m’aimes encore et ne suis, moi-même, plus trop sûr de t’aimer comme il se doit, ou bien – peut-être une habitude ! - de ne chérir en fait que ces quatre rondelles d’images demeurées, comme après une longue et vaine communion, dans le calice de la mémoire.

Vous pouvez laisser un commentaire sur ce très beau texte de Jean Marc que nous remercions infiniment de nous l'avoir envoyé

lundi 23 août 2010

Ligne éditoriale du site " Rencontres et Retrouvailles pour les Souk-Ahrassiens de Souche et de Cœur du Monde entier afin de pérenniser notre mémoire collective "

Photos de classe de 3ème filles

Photo de Josette TROJA: ont été reconnues : En bas assise en partant de la gauche:
Juliette CAPEFIGUE.
X.
Edmonde BUY.
Yvette SAMTMANN.
Josette VADAGNIN.
Josette TROJA.
Rose-Marie ABELLA.




2 ème rang en partant de la gauche:
Andrée ROSITO.
Félicie GALEA.
? NAHON.
Ginette ZICARELLI.
Eliane MESTIVIER.
Madeleine MINEL.
Madeleine FERAUD
X UBIN.
Josette MANICACCI.
Renée FORMOSA.

3 ème rang en partant de la gauche:
Milette SANTINI.
Lucette SEBI.
X MOGENET.
Francine MANCUSO.
Myrtille BOUBLI.
Paule ATTAL.
Nelly DEBONO
X

Ces charmantes demoiselles devraient avoir environ 72 ans cette année, afin d'étoffer notre album souvenirs, merci de nous communiquer le noms des personnes que vous aurez reconnues.

vendredi 13 août 2010

Photos de classes Bernard ESPIE

École Maternelle novembre 1948

De gauche à Droite

BAS: Pertin, Cardi Yves, Espié Bernard, ?, D'Ancona José, Pisani Denis, ?, Scarpa Bernard, Bellot Raoul.


MILIEU: ?, Cherry, Escalier,?, Saliba Ghislaine, Bianchi Jean Louis, ?, 
                                                                    
HAUT: Lisita Béatrice, , Léa, ?, ?, ?, ?, ?.


École Maternelle novembre 1948

De gauche à droite


BAS: ?, Cardi Yves, Bellot Raoul, D'Ancona José, ?, Espié Bernard, Scarpa Bernard, ?, Pisani Denis.

MILIEU: Pertin, Léa, ?, Devillers Bernard, ?, Constantin ?, Cherry, ?,  

HAUT: ?, ?, Escalier, Saliba Ghislaine, Dimech Rolande, Arpino, Ritzentaler, Bianchi Jean Louis, Lisita Béatrice.



Cours élémentaire 1er année année 1950/1951Classe de Madame CAVIGLIOLI

De gauche à droite:

BAS: Chiche, Incanella,?, Boutigane, Pertin, Caussade G, Pastouret, Pisani Denis, Cardi Yves, Bellot Raoul, Migliaccio Antoine, D'Ancona José, Hazi.


Milieu: Kermiche, Moussa Dadi, ?, ?, Mancelon Jacky, ?, ?, Constantin, Robert, Crespo Jean Pierre, Cremona Jean Pierre, Espié Bernard, ?.


Haut: ?, Touati, ?, ?, ?, ?, Les deux frères Bisciglia, ?, ?, ?, ?. 




Dans le cas où vous reconnaitriez un ou plusieurs élèves, merci de nous contacter svp  en cliquant ICI

jeudi 8 juillet 2010

Photos de classes

Sur cette photo de 1947 quelques élèves ont été reconnus
Haut: ? Claude Troise, Jean Caussade; Caruana, Philippe Valdejo, Paul Valdejo, Destephani;

Milieu: Quaranta J Louis; Agius Lucette;- Ronecker Geneviève;-Di Spigno Danielle;- Odile Bianchi,-Rombi;--Eymard M; Michel Fadda-

Bas: Escalier M Thérèse; ? Jacquelot Danielle; ? ? Albert Buttigieg Jean Ponsermant ? Mimouni? Vernet; M Vernet ?????
Institutrice Mlle Laurette





Sur cette photo de 1950 quelques élèves ont été reconnues

Haut:??Mamméria Zohra dite Leila? Lapasset Gilberte;? Attard Marie Claire; -Di Spigno Danielle; ? Lempereur Huguette.

Milieu: ?????????Guedj Claire.

Bas: Stamatopoulos;? Bensaid Rosette;-Soulé Nicole; Jacquelot Raymonde; Giglio Danielle; Boisteau Michelle; Agius Lucette; (Dauenhauer Mauricette?)




Sur cette photo de 1952 Quelques élèves ont été reconnues
Haut: Humbert Francoise; Mimouni Fanny; Léoni M France; Verde Lucette; ? Tatma; Lambert Colette; Moscato Andrée; ?

Milieu: ? Salerno; Pace Paulette; Di Spigno Danielle; Attard M Claire; Xicluna Nicole; Boubli Sonia; Lapasset Huguette; ?

Bas: ? Vernet Monique; ? Veau Damienne; Dutheil M- Thérèse; Sultana ? ? Joly Jacqueline.

Sont peut être sur la photo: Sultana Danielle et Abraham!!!

Ces photos nous ont été gentiment offerte par notre adhérente et amie, Danielle Di Spigno à qui nous adressons nos plus vifs remerciements.
Dans le cas ou vous reconnaissez sur ces photos, ou si vous reconnaissez quelqu'un de votre entourage, famille, connaissances, amis(es), contactez nous pour nous le signaler.
Continuer à nous envoyer, photos et documents de toutes sortes afin de constituer un dossier souvenir et en faire profiter la communauté Souk-Ahrassienne, ce geste est un moyen de sauvegarder notre mémoire qui en a bien besoin, ne l'oublions pas. Pour contacter l'association cliquer ici

lundi 28 juin 2010

RETOUR AUX SOURCES 1er jour

SOUK-AHRAS- VOYAGE A THAGASTE

L’Association Les enfants de Thagaste communique

Le point sur le voyage effectué en Algérie du 22 au 29 Mai 2010:
Le rendez-vous été donné à l'aéroport de Marseille Marignane pour 9 heures du matin, tout le monde est au rendez et après les embrassades traditionnelles, le petit groupe ce dirige vers le couloir d'enregistrement, un petit quart d'heure à suffit pour se débarrasser des bagages et prendre la direction du couloir d'embarquement, c'est avec plaisir que nous rencontrons Henry Jack SEYMAN qui est venu nous saluer avant notre départ.
Petit incident sans gravité dans le couloir d'accès au 737, un petit problème technique de dernière minute nous  oblige à rebrousser chemin, moins d'un quart d'heure à suffit pour régler ce problème et nous sommes  de nouveau invité à prendre place dans l'avion.
Le vol est rapide, 1 heure 10 , juste le temps de prendre une collation et les côtes Algérienne sont en vue.
Grand moment d'émotion pour la plupart d'entre nous, surtout pour ceux qui n'était jamais revenu depuis 48 ans.
Toujours le même aéroport, toujours les mêmes battisses en attendant la construction du nouvel aéroport qui devrait être opérationnel l'année prochaine.
C'est sous une chaleur modérée que nous  passons aux divers contrôles de douane, rien à déclarer? Vous êtes les Bienvenus, vous êtes ici chez vous!!! nous lancent le personnel de l'aéroport.
Nous sommes accueillis chaleureusement par les responsables de l'agence à la sortie de l'aéroport.
Direction le bus spacieux et confortable
Une bonne dizaine de km sépare le centre ville à l'aéroport, ce qui permet aux uns et aux autres de se familiariser avec le groupe et   faire connaissance tout en regardant défiler le paysage sous des yeux ébahis,  cherchant désespérément de reconnaître quelques détails, seuls les cigognes semblent être familière pour l'instant.

20 minutes plus tard, nous arrivons à la hauteur de la gare et aussitôt après c'est le cours Bertagna que nous longeons pour prendre la direction du bord de mer jusqu'à l'hôtel El Mouna situé à St Chapuis à deux pas de la plage.
C'est le moment de décharger les bagages et prendre possession des chambres.
L'hôtel est bien tenu et propre dans l'ensemble, nous ne manquerons pas d'eau, c'est l'essentiel!
Le personnel parfaitement bilingue s'adresse à nous dans un Français impeccable.
C'est le moment du briefing ou chacun de nous prend connaissance du programme du séjour et émet des vœux ou des souhaits particuliers.


Ensuite c'est la promenade en bus jusqu'au cap de garde en longeant la côte, la mer est belle et calme, tout au long du parcours défilent sous nos yeux Hôtels flambants neufs, restaurants, boutiques etc.
Séances  photos au cap de garde et après avoir admirer les lieux, direction le centre ville.
Le bus semble se frayer un passage dans une circulation dense, aidé en cela par un véhicule de police.
Arrêt devant le théâtre, "tout le monde descend" les consignes sont données, promenade sur le cours Bertagna, achats de cartes postales ou autres colifichets et rendez-vous à l'ours polaire pour la dégustation du fameux Créponet.

Grand moment sur cette terrasse ombragée par de magnifiques caoutchoucs, les Algériens semblent ne pas faire attention à nous, seuls quelques un nous interrogent pour savoir si nous sommes Bônois!
De retour à l'hôtel, le rendez vous est pris pour le diner et la promenade le long de la corniche jusqu'à la nuit tombée.
Chacun se retire dans sa chambre pour une nuit un petit peu mouvementé, les souvenirs remontant à la surface et l'impatience de prendre la route vers Souk-Ahras est grande.
Ainsi se termine la première journée de se retour vers nos racines.
G.Quaranta






LES ENFANTS DE THAGASTE lieu dit les Jeannins, 86420 Prinçay tél: 0517469015 ou par Email: mailto:enfants.thagaste@neuf.fr

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vendredi 25 juin 2010

Voyage en Algérie 2010 2ème jour


DIMANCHE: Petit déjeuner et départ de bonne heure vers le centre ville, arrêt près du théâtre, change

promenade sur le cours et direction la gare à pieds,








visite de la gare, photos du groupe 

et départ vers Hiponne, visite du site antique et musée avant de monter jusqu'a la basilique St Augustin, le père Abdallah Maltais d'origine est là pour nous accueillir, la visite est rapide, nous sommes un peu en retard et après quelques clichés,

direction le bus vers Souk-Ahras.

A mi chemin c'est le déjeuner au carrefour El Mekfel au croisement des routes Guelma Bône, Souk-Ahras, le restaurant surplombe la vallée et de la terrasse on peut voir le viaduc d'Aïn Tahmamine, toujours en excellente état.




Au menu: Grillade d'agneaux de la région, galettes, salades et fruits de saison.

Départ sur Souk-Ahras ou nous sommes attendus comme d'habitude avec grande impatience, un petit arrêt à la source d'Ain Seynour pour se rafraîchir et prendre quelques photos et c'est le départ vers la destination finale pour aujourd'hui.












Nous arrivons à Souk-Ahras par une nouvelle route qui passe par l'université qui se trouve en surplomb de l'ancien champs de coures, 




en suite après être passé devant le château d'eau, devant les yeux hagards des visiteurs, nous prenons un contournement vers le 108 pour arriver au faubourg st Charles, devant nos yeux, une multitude de bâtiments, commerces, boulevards qui nous est complètement inconnus, bref nous arrivons en vue du centre ville vers le centre d'apprentissage, pas très loin du cimetière, nous traversons la rue Laurent rose pour prendre le mamelon st Augustin ou nous attend l'équipe municipale, la nouvelle mairie se situe sur le mamelon et nous sommes rejoint par le président de l'APC ( Maire) et deux de ses adjoints alors que nous avons déjà gravis les escaliers pour admirer le magnifique olivier qui trône là majestueusement, déployant ses rameaux au grès du vent, on aperçois sur les branches vigoureuse une multitude de petite olives qui laissent à penser que l'arbre est encore en très bonne santé.


Après la poignée de mains avec les autorités municipales qui nous souhaitent la bienvenue dans notre ville natale, la visite continue et c'est au tour de la poudrière récemment restaurée, intérieur et extérieur, un escalier a été construit afin d'accéder à l'étage supérieur sur une sorte de margelles, idéale pour prendre des photos sur le Tagtagui juste devant nous et une grande partie de la ville.


Le maire nous convie à prendre un rafraichissement dans son bureau sans protocole, juste quelques mots échangés sur notre présence sur ces lieux chargés de souvenirs, et quelques  petits rafraîchissements,  des sujets comme les cimetières sont évoqués et également  les relations entre les Souk-Ahrassiens de France et ceux d'Algérie.


Après le site de St Augustin, nous sommes guidés par le conseil municipal vers le mausolée de Sidi Messahoud tout proche pour une visite éclair sur le tombeau de celui qui est considéré et vénéré comme un saint par les Algériens et particulièrement par les Algériens Souk-Ahrassiens.


Retour vers BÔNE pour la soirée le dîner et le coucher.

Voyage en Algérie 2010 3ème jour

LUNDI: Lever 7h30, petit déjeuner et en route pour la deuxième journée à Souk-Ahras, 1heure 30 de route environ, cette journée est à l'appréciation de chacun, libre en quelque sorte, visite des maisons







 Ci-dessus l'immeuble communal

Commerces ( Ancien salon de coiffure Bozza)

 Magasin Seyman

bâtiments publics le groupe scolaire Anatole France

etc.


Épices et condiments

Balade dans les rues de la ville

La place Thagaste

et Visite du cimetière

Contact rapproché avec la population.


Le matin la ville est plutôt calme jusque vers 16 heures, ensuite c'est la cohue, des centaines de personnes envahissent le centre ville qui est toujours resté le centre d'intérêt pour la majeure partie de la population. La circulation automobile est très importante dans des rues beaucoup trop étroites. Les trottoirs sont également trop petits pour la densité de cette population qui n'en finit pas de faire des aller et retour dans les rues comme autrefois.
Nous n'avons pas pu faire la visite du groupe scolaire car l'établissement servait de centre d'examens.
La visite de l'immeuble communal nous a permis de voir de près l'avancé des travaux du futur pont qui enjambe la voie de chemin de fer à la hauteur du cimetière juif pour arriver jusque dans l'axe de la rue Victor Hugo, futur mise en service vers la fin de l'année nous a-t'on dit.
Le nouveau pont en construction qui enjambe la voie ferrée du cimetière juif jusqu'à la rue Victor Hugo

Beaucoup de photos ont été prisent durant ces deux jours, le troisième jour sera consacré au shoping et aux visites personnelles.
Retour à Bône vers 18 heures, pour la soirée le dîner et le coucher.