vendredi 15 juillet 2011

En réponse à un message recu sur Souk-Ahras

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http://www.elwatan.com//culture/entre-canicule-et-approche-du-ramadhan-14-07-2011-132645_113.php


J’en parlais avec un ami hier et je lui disais qu'en Algérie, nous vivions avec des 40 degrés à l’ombre et même plus, et l' hiver bien souvent avec de la neige en abondance, il semblait étonné, surtout en ce qui concerne la neige.
Nos parents, nos grands parents voire nos arrières grands parents, étaient très content et heureux de vivre sous ce climat, ils n’auraient d'ailleurs jamais voulus vivre ailleurs que sur leur terre natale, malgré ces températures le climat était tempéré et il le vivaient très bien.

Je pense que l'on s’habitue plus facilement à la chaleur d’Algérie, qu’au froid et à la grisaille de la France.
Je m’aperçois d’une chose en lisant cet article, c’est que concernant les vacances, cela n'a pas beaucoup changé, de notre temps (avant 62), nous étions dans la même situation à peu près,
seuls les gens aisés ou riches pouvaient se payer des vacances, nous , les plus modestes, nous devions nous contenter d'aller aux plages de Bône, Toche, la grande bleue ou chapuis et sous une toile de tente.
Je me souviens,nous partions de Souk-Ahras avec la 203 vers 6 heures du matin chargé comme des mulets, pour avoir une chance en arrivant d’avoir une place pour installer notre guitoune, comme on disais.
Nous amenions tout avec nous, l’eau, le pain ou la galette, entrée plat et dessert, et c’est vers 16 heures que nous levions le camp en faisant la grimace.
Après une bonne journée de plage où était mêlés, soleil, baignade et vie de famille au grand air marin.
C’était la belle vie, nous nous contentions de peu, mais c’était toujours avec beaucoup de bonheur.

Quand je pense que certains oses prétendre que nous étions tous de gros richards et que notre passe temps était d'exploiter les indigènes, que nous sommes rentré en France avec des valises pleines d’argent et d’or, ça me met hors de moi.
La seule richesse que nous avions, c’était l’amour de notre pays, l’Amour de notre terre natale, l’amour de notre très chère ville de SOUK-AHRAS , notre petit PARIS que nous aimions tant.
Merci de penser à m’envoyer ces articles et ces photos qui me font mal quelque part, mais qui me font également beaucoup de bien.
Je n’oublierai jamais ma ville, son souvenir est en moi et je l’emporterai jusque dans ma tombe.
Gilbert Quaranta-Greck

Si vous avez des anecdotes de vacances à la plage, à Bône, Philippeville ou La calle, laissez nous un commentaire MERCI...